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JIOI 2015 : Anthony Lebreton vs Frédéric Ramsamy-Mouti - par Jeronimo le 21/08/2015 @ 10:43

Mercredi 5 août 2015
Gymnase Saint-Paul IV de La Plaine Saint-Paul, île de la Réunion
Tournoi de l'Océan Indien (TOI) de Croche dans le cadre des 9èmes Jeux des Îles de l'Océan Indien
Combat dans la catégorie des 77kg entre le solide lutteur Frédéric "Ti Georges" Ramsamy-Mouti (en rouge), l'un des deux favoris de la catégorie, et Anthony "Toni Lee" Lebreton (en bleu), élève de Didier Chamand de l'Association Wing Chun Kali Jeet Kune Do Mont Vert.



Source
: https://youtu.be/w_I6u-kfneM

Canne de combat et bâton. Quelques exemples de l'universalité de ce sport. - par Jeronimo le 16/08/2015 @ 15:57

La canne de combat et la croche viennent de partager deux journées de compétition internationale à l'occasion des 9èmes Jeux des Îles de l'Océan Indien (JIOI 2015).

C'est l'occasion de rappeler que, à l'image des luttes traditionnelles à mains nues (comme la croche de l'île de la Réunion), la canne de combat et le bâton possèdent des homologues dans de nombreux pays du monde. Ce n'est pas une pratique franco-française, loin de là !

Quelques exemples :



























El Tahtib. Le bâton égyptien.


« Le verbe d'un animal c'est son cri ; mais pour l'homme qui a compliqué la parole , le porteur le plus primitif de son verbe c'est le bâton.Par lui il exprime son geste et sa nature ; avec lui il démontre, il menace, il châtie ; par lui il se mesure ; sur lui il se repose ; et dans l'obscurité le bâton le dirige. Son bâton exprime sa force ; sa canne exprime sa fonction. Un homme peut être nu pourvu qu'il ait sa canne ! L'humeur de l'homme est variable, sa canne est immuable ; elle rétablit l'harmonie ; elle impose le respect. S'il dort, elle le garde ; s'il est las elle le protège ; s'il est tenté d'oublier sa fonction, sa canne appelle son action. »
(Extrait relatif à la XXème dynastie du livre Her-Bak « pois chiche » d'Isha Schwaller)
La pratique du combat au bâton en Egypte remonte à l'Antiquité. Les bas-reliefs de la tombe de Sahouré à Abousir datant de la Vème dynastie (2470-2320 avjc – Ancien Empire) attestent de la pratique du bâton en Egypte dès l'Ancien Empire.
De nombreuses traces archéologiques confirment la pratique du bâton de manière ininterrompue tout au long de l'histoire égyptienne. Les plus connus sont les gravures de la nécropole de Béni-Hassan datant de la XIIème dynastie (1991-1785 avjc – Moyen Empire), les bas-reliefs de la tombe de Khérouef à El-Assasif datant de la XVIIIème dynastie (1552-1292 avjc – Nouvel Empire) et les représentations du temple de Ramsès III à Médinet Habou datant de la XXème dynastie (1186-1069 avjc – Nouvel Empire).
Le combat au bâton était une discipline très prisé des anciens égyptiens qui le pratiquaient lors de cérémonie religieuses, pour l'entraînement de leurs troupes ou comme simple divertissement. Si à l'origine les combattants utilisaient des bâtons longs tenus à deux mains, à partir du Moyen Empire (2055-1650 avjc) apparaissent des bâtons plus court d'environ 1m de long maniés comme des sabres. Les combattants portent souvent des protections pour réduire le risque de blessure, notamment sur les mains, les avants-bras et le visage. A partir du Nouvel Empire (1549-1069 avjc) la pratique du bâton égyptien s'enrichit encore et se raffine en se parant d'attributs artistiques et festifs (pas et gestes « dansés », musique,...).
La pratique du combat au bâton persiste même après l'âge d'or de la civilisation égyptienne puisqu'on en retrouve des traces durant la Basse Epoque (750-332 avjc), l'ère gréco-romaine (332 avjc-395) et dans la littérature chrétienne et musulmane médiévale qui le décrivent comme un loisir et un art populaire et festif.
Encore aujourd'hui subsiste dans les villages de la vallée du Nil un lointain parent très populaire de cette pratique antique connu sous le nom de « Tahtib », abréviation de « Fann el-nazaha oual-tahtib » (littéralement l'« art de la droiture et du bâton »).
Tout à la fois art de la joute et danse au bâton le Tahtib est pratiqué sous forme de joutes lors des fêtes populaires. Après que les participants aient formés un cercle, les jouteurs armés de bâton en rotin d'environ 1m30, s'avancent deux par deux exécutant quelques pas dansés au rythme de la musique au rythme de la musique du folklore saïdi. Après s'être jaugé, s'accordant implicitement sur le degré d'intensité du duel, ils entament la lutte. Le jeu consiste à passer la garde de l'adversaire pour lui effleurer la tête, les coups n'étant pas réellement portés. Les duels ne durent guère plus de deux minutes. La foule régule l'affrontement, arrêtant les participants lorsque celui-ci dégénère dans l'agresivité
Depuis quelques années le Tahtib connait un regain d'intérêt en Egypte et est enseigné dans de nombreuses écoles.
Image 1. Scène de combat au bâton. Temple de Ramsès III à Médinet Habou. XXème dynastie (1186-1069 avjc – Nouvel Empire).
Image 2, 3 & 4. Fann El-Nazaha Oual-Tahtib.

Source https://www.facebook.com/groups/550462668358535/permalink/920440188027446/





























Le rituel Donga, le bâton ethiopien.


« Pour des yeux étrangers, le Donga peut sembler primitif et cruel, mais n'est-il pas, à la manière éthiopienne, l'un des mille et un rituels inventés par l'Humanité pour gagner les cœurs ? »
(Hans Silvester – Donga, Se battre pour séduire – 2011)
Dans la vallée de l'Omo, au confins de l'Ethiopie et du Soudan, les membres de l'ethnie Suri pratiquent une forme très violente de combat au bâton nommé « Donga ».
Le rituel Donga revêt une importance majeure dans la vie de ce peuple semi-nomade. Chaque année, si la récolte à été bonne, des joutes réunissent des dizaines de jeunes hommes issus de différents villages. Celles-ci sont l'occasion pour eux de montrer leur bravoure, leur valeur physique et leur habileté au combat, de gagner en renommée et de séduire les jeunes filles assistants aux combats. Les affontements sont extrêmement violents et occasionnent régulièrement de graves blessures, parfois même la mort.
Après parades et chants les combattants, enduit de peintures ornementales et armés de longs bâton écorcés d'environ 2m, entament la lutte en présence d'un arbitre. Les règles sont strictes : il n'y a que deux participants par combat. Les coups sont portés avec le bâton, aucun autre objet ou partie du corps ne peut être utilisé. Le combat s'arrête si un bâton casse ou à la demande d'un des participants. Les protections articulaires, cervicales et crâniales en fibres végétales tressées sont tolérées mais pas obligatoires. À l'issue de cette lutte qui ne dure guère plus de quelques minutes, il n'y a ni vainqueur, ni vaincus, seuls le combat et les éventuelles cicatrices infligées comptent tandis que la force, l'habilité et l'endurance des participants sont jaugées par les observateurs entourant les lutteurs.
Image 1 à 4. Lutteurs Suri. Rituel Donga.

Source https://www.facebook.com/groups/550462668358535/permalink/920440278027437/





























Palo Canario, le bâton canarien.


Les habitants des Iles Canaries ont conservé une forme traditionnelle de combat au bâton, le « Juego del Palo » ou « Palo Canario ».
On pense que le combat au bâton canarien est héritée de la culture aborigène guanche, peuple berbère originaire d'Afrique du Nord qui peupla les Iles Canaries depuis les côtes Sud du Maroc entre le 3ème et le 1er millénaire av jc. De nombreuses chroniques de la conquête espagnole au XVème siècle mentionnent d'ailleurs la grande habilité de ce peuple dans le maniement du bâton.
Le Palo Canario était utilisé traditionnellement comme arme pour se défendre en dehors des villages, pour résoudre les querelles en matiére de propriété du bétail et de zone de pâturage ou pour des motifs plus futiles. Il était également pratiqué lors des fêtes populaires au cours desquelles les hommes jeunes de chaque famille y démontraient leur habilité.
Ses techniques étaient jalousement gardées, transmismes uniquement dans le cercle familial de génération en génération.
Le Palo Canario est encore pratiqué aujourd'hui dans les Iles Canaries, où il est devenu une pratique davantage ludique, et constitue un des symbole de l'identité du peuple canarien.
Image 1, 2, 3 & 4. Palo Canario
Sourcehttps://www.facebook.com/groups/550462668358535/permalink/920440534694078/




























Kalinda. Le bâton des Caraïbes.


Une grande partie des infos contenues dans cet article sont issues de la Médiathèque Caraïbe (www.lameca.org)
« Et tu joues du tambour. Tu sens que Calinda commence à venir. Calinda entre. Calinda arrive, tu entends le cutter-man jouer maintenant. Calinda commence à jouer maintenant. A ce moment tous les joueurs de tambours se regardent les uns les autres (...) Ce sont eux qui contrôlent. Les joueurs de tambours sont là, ils s’observent, Calinda commence à venir, Calinda entre. Bam ! Deux hommes ramassent deux bâtons et ils commencent. Bam ! Coupé. Sang. Calinda est arrivé »
Il existe dans les Caraïbes une tradition vernaculaire mêlant chant, rythme, danse et lutte au bâton connue sous les noms de « Kalinda » (Trinidad, Dominique), « Stick-licking » (Barbade, Curaçao), « Komba Bâton » (Haïti), « Stick Fichte » (Grenade, Cariacou), « Mani » (Cuba), « Setu » (Guyane), « Ladja » (Martinique) ou encore « Mayolé » (Guadeloupe).
Dans son ouvrage « Central Africa in the Caribbean: Transcending Time, Transforming Cultures » (2002) Maureen Warner-Lewis nous indique que le Kalinda était à l'origne une forme de divertissement pratiqué par les esclaves africains et leurs descendants dans les Caraïbes.
Gordon Rohlehr (Calypso and Society in Pre-independance Trinidad – 1990) et Erol Hill (The Trinidad Carnival – 1972) nous en apprennent plus sur le Kalinda. Cette forme de divertissement commune à l'ensemble de l'archipel caribéen et à la Louisiane durant la période de l'esclavage s'apparente à une danse martiale au bâton. D'abord esthétique, elle évolue dans un second temps vers le combat véritable accompagné des chants et du son des tambours, « shak-shak » (hochets) et clochettes qui ornent les costumes des bâtonnistes. Outre son aspect combatif elle revêt également une véritable dimension spirituelle.
La pratique du Kalinda dans les Caraïbes remonte à l'arrivée des premiers esclaves africains au XVIIème siècle. Après leur dur labeur ceux-ci trouvait dans cette danse un échappatoire au quotidien et à l'asservissement. Synonyme de résistance car frappée d'interdiction par les maîtres, elle était pratiquée en secret et s'est transmise uniquement oralement de génération en génération au fil des siècles.
A la suite de l'abolition de l'esclavage dans les Caraïbes au cours du XIXème siècle, la pratique du Kalinda s'est fondue dans le rituel carnavalesque qui cristallise alors la construction identitaire des esclaves nouvellement émancipés.
Bien que les autorités aient tenté d'interdire et marginaliser sa pratique aux XIXème et XXème siècles le Kalinda n'a pas disparu dans les Caraïbes.
A Trinidad les combats de bâtons Kalinda occupent aujourd'hui une place officielle au sein des festivités du carnaval à Trinidad et depuis une dizaine d’années une compétition nationale de combats de bâtons est même organisée par le National Carnival Committee.
Les jouteurs nommés « stickfighters » ou « bâtonniers » s’y affrontent dans une arène nommée « gayelle » entourée de femmes, d’hommes, et d’enfants, venus de différentes parties de l’île. Les combats sont rythmés par les chants responsoriaux d'un soliste (« chantwell ») et d'un choeur (« lavway ») ainsi que par le rythme des joueurs de tambour. Dans le Kalinda combat au bâton et accompagnement vocal et rythmique sont indissociables. Ils transmettent aux jouteurs l'impulsion dont ils tirent courage, force et inspiration. La dimension spirituelle est toujours présente. Chants et tambours sont empreints de magie. Les chanteurs évoquent la mémoire de bâtonniers de renom et l'univers dangereux du combat au bâton où l'on risque sa vie. Accordant leurs pas au son polyrythmique des tambours les bâtonniers entament alors une lutte endiablée et lorsque le sang coule il est dit que l'esprit du Kalinda se manifeste enfin.
Le Trinidad Guardian du 20/02/2003 résume les règles du combat au bâton Kalinda en vigueur aujourd'hui à Trinidad :
« deux participants sont autorisés à se provoquer l’un l’autre dans le ring à n’importe quel moment. Pas plus de trois coups à la suite sont permis pour chaque participant. Les coups répétés (Banrai) ne sont pas permis et conduisent à une disqualification instantanée. Aucun participant ne doit attaquer l’autre quand il tourne le dos et bat en retraite vers le coin des joueurs de tambours. Les participants doivent retourner à leur place lorsque le maître du ring les sépare et s’approcher à nouveau l’un de l’autre lorsque le combat peut reprendre. Rien ne doit être placé ou mis sur les « bâtons de bois » (the sticks of bois). Tous les « bâtons de bois » doivent être nus. Les « bâtons de bois » devront être examinés par un comité de trois personnes incluant l’arbitre. Le coordinateur devra informer les participants du moment où il faut entrer ou sortir du ring. Tout concurrent ne voulant pas se battre quand il est appelé sera disqualifié. Tout participant jugé coupable de violation d’une de ces règles sera également disqualifié. Des points récompenseront l’agressivité, la défense de tête, la danse et la défense au-dessus de la ceinture »
Image 1. Augustin (Agostino) Brunias (1728-1796). Un combat au bâton entre nègres anglais et français dans l'île de la Dominique.
Image 2. Augustin (Agostino) Brunias (1728-1796). Combat au bâton Dominicain.
Image 3 & 4. Kalinda

Source https://www.facebook.com/groups/550462668358535/permalink/920441454693986/

Maxime Aricat, vainqueur chez les 77kg - par Jeronimo le 15/08/2015 @ 15:58

Grande finale des 77kg entre Maxime Aricat (en rouge) et Anthony Lebreton (en bleu).

Le Martiniquais de Saint-André, Maxime Aricat, a été (entre autres) champion de France CFJJB-FFST no-gi (grappling) en 2011/12 et vainqueur de l'IBJJF Paris International Open 2014 gi (jiu-jitsu brésilien) en 2014. Installé à la Réunion depuis janvier 2015, il ajoute un nouveau titre à son palmarès : en croche, la lutte traditionnelle réunionnaise. Mais hélas, il repartira vers d'autres cieux à la fin du mois d'août 2015. On lui souhaite bon vent et encore beaucoup d'autres succès !

Les podiums - par Jeronimo le 14/08/2015 @ 20:44

Dames jusqu'à 50kg. 1er combat international de "croche bataille" (synthèse de croche préhension et de moraingy percussion). 1ère : Ranini Cundasawmy (Maurice, représentant Bambous Martial Arts en collaboration avec le top 4 mondial en ju-jitsu Denis Douce). 2ème représentée par son entraîneur en boxe française Joseph Randrianasolo : Dina Tsilavina Miora (Comité Grappleurs Crocheurs de Madagascar).
Dames jusqu'à 59kg. 1ère : Gaëlle Shun Chuen (Grappling Jiu-Jitsu Club Dionysien, des frères Harry et Thierry Serveaux, sous l'égide de l'école Pythagore d'Emmanuel Fernandez). 2ème : Ranini Cundasawmy (Maurice, représentant Bambous Martial Arts en collaboration avec le top 4 mondial en ju-jitsu Denis Douce). 3ème représentée par son entraîneur Joseph Randrianasolo : Dina Tsilavina Miora (Comité Grappleurs Crocheurs de Madagascar). Officiel devant le podium : Frédéric Rubio, expert international de lutte.
Catégorie 54kg : 1er : Dawson Blard (Association Wing Chun Kali Jeet Kune Do Mont Vert, qui bat le record absolu de précocité avec un titre chez les seniors dans sa ... 14ème année ! Et ne vous y trompez pas : il pratique aussi avec succès la croche bataille). 2èmes ex aequo, représentés par le DTN de la fédération malgache de boxe française et de canne de combat, Joseph Randrianasolo : François Rakotoarinala, double médaillé d'or aux JIOI, et Bienvenu Andriamalala, triple médaillé d'argent aux championnats d'Afrique (Madagascar). Avec l'officiel Didier Chamand (trésorier de la Ligue de Croche et instructeur de croche à l'AWCKJKDMV)
Catégorie 59kg. 1er : Sébastien Raphaël Turpin (Grapplers Sud, qui égale le record de précocité du Mauricien Guyliane Bandou : couronné chez les seniors dans sa 16ème année). 2ème : Benoit Grimaud (La croche pour le développement de l'Etang Saint-Paul). 3ème, et représenté par son entraîneur Jean-Pierre Tarley : Dylan Latchimy-Anandy (Lutte Croche Bois de Nèfles Saint-Paul).
Catégorie 65kg. 1er : Antoine Delpuech (double champion de l'océan Indien de croche 2012 et 2014). 2ème : Lewis Bordier (de l'AWCKJKDMV). 3ème : Alexis Bour l'expérimenté membre du GJJCD d'Harry Serveaux (après avoir été vice-champion de la Réunion de croche 2008 sous la tutelle de Bertrand Boucher).
 Catégorie 71kg. 1er : Wilfrid Sellaye (désormais l'unique lutteur réunionnais triple médaillé des Jeux des Îles de l'Océan Indien; CLTS). 2ème : Mathias Voireau (Grapplers Sud). 3ème : Kévin Tiger (CLTS). Avec Fabien Guérin, président du Comité Régional de Canne de Combat et de Bâton Réunion.
Podium des 77kg. 1er : Maxime Aricat (Idée Verte), le Martiniquais au physique de nageur (de brasseur plus précisément) et à la gamme technique de jiu-jitsuka; 2ème : Anthony Lebreton (Association Wing Chun Kali Jeet Kune Do Mont Vert); 3ème : Frédéric "Ti Gerge" Ramsamy-Mouti (Club Lutteurs Team Sellaye), compact, pur produit de la lutte olympique.
 Catégorie 84kg. 1er : Olivier "Ti Rouge" Elisabeth (double recordman de la catégorie 77k en vitesse, 10 secondes, et en technique, supériorité en 1'58''). 2ème Stéphane Payet. D'après le règlement, comme il faut trois concurrents pour valider une catégorie, on attribuera probablement la 3ème place (par repêchage) à Lino Charlettine (4ème de la catégorie inférieure, pesé à l'extrême limite des 77kg). Avec Frédéric Rubio.
Catégorie 92kg. 1er : Loïc Bijoux (champion de la Réunion 2015 et nouveau recordman de l'océan Indien de la catégorie avec une victoire en 41 secondes ... ancien record détenu par Merrick Félicité en 42 secondes). 2ème : Jimmy Mahé (champion de la Réunion en 2010). 3ème : Fabrice Cuvelier. Avec Jean-Pierre Tarley.
Catégorie "jusqu'à 100kg". 1er : Ludovic Grondin (champion de la Réunion 2015 en titre). 2ème : Jean-Arnaud Virelizier. 3ème Jeff Ravina (représenté ici par sa compatriote Ranini Cundasawmy). Avec Harry Serveaux.
Catégorie "plus de 100kg". 1er : Loïc "Balza" Balzanet (le champion de l'océan Indien 2014 en titre). 2ème Johny "Fedor" Marimoutou (vice-champion du monde de MMA amateur). 3ème "Big" Gilles Paulin. Avec Frédéric Rubio.
Les officiels remerciés par un beau trophée en bois. De gauche à droite : Thomas Payet (table), Jean-Pierre Tarley (tapis), Frédéric Rubio (table) et Ranini Cundasawmy (table). Lino Charlettine (table) et Jérôme Sanchez (tapis) ont complété l'équipe.
Le podium par équipe du Tournoi de Croche. 1er : Grapplers Sud de Rémi Chane-To (médailles : 2 or, 2 argent). 2ème : Grappling Jiu-Jitsu Club Dionysien d'Harry Serveaux (2 or, 1 argent, 1 bronze). 3ème Idée Verte de Gérard Allouette (2 or, 1 argent).

Abonnez-vous à la chaîne sur Youtube en attendant la mise en ligne des vidéos avec les commentaires - par Jeronimo le 14/08/2015 @ 19:34

Bonjour à tous.

En attendant la mise en ligne de la quarantaine de vidéos qui m'ont été généreusement fournies par Serge Maillot (une grand merci à lui !), je vous suggère de vous abonner à la chaîne Youtube dédiée à la croche : https://www.youtube.com/channel/UCzVkHgJV_lIHf3G9lBxy0bA

En parlant de vidéos : un nouveau site de vidéo-coaching va bientôt être mis en place. Si vous voulez en savoir plus, contactez-moi à contact@lacroche.re

Sportivement

Jérôme Sanchez


Canne de Combat et Croche : causes communes - par Jeronimo le 14/08/2015 @ 11:23

Pendant deux jours, cannes en bois et prises au sol se sont entremêlées à l'occasion des tournois de l'Océan Indien de canne de combat et de croche, toutes deux disciplines de démonstration aux Jeux des Îles. Deux jours de combats et d'assauts disputés, ont permis aux combattants de ces deux disciplines, l'une endémique, l'autre indigène de La Réunion, de se découvrir et se redécouvrir. L'organisation conjointe de ces deux tournois par la Ligue de Croche et le Comité Régional de Canne de Combat et Bâton a offert au public, un beau spectacle lors des qualifications puis lors des finales organisées au Complexe Sportif Municipal du Port.

Sur le plan sportif, la compétition féminine de canne de combat a permis à Charlotte Payet de montrer qu'il fallait toujours compter sur elle malgré son départ en métropole pour ses études. Chez les hommes, Keren Descorsier, junior, a parfaitement maîtrisé son assaut face à David Leblé, vice-champion du monde 2012. Un vrai exploit et la confirmation des espoirs placés en Keren. Par équipe, la Réunion A l'a emporté devant l'équipe de Réunion B et l'équipe des Kréopolitains.

En croche, un homme a marqué la compétition : Wilfrid Sellaye, vainqueur chez les 71kg. Après la médaille de bronze en 1998 et celle d'argent en 2007 (en lutte olympique), il s'adjuge la médaille d'or cette année 2015 (en lutte traditionnelle) signant au passage la victoire le plus rapide du tournoi (en 33 secondes) et la plus grande domination technique (10-0 en 3'56'').

Un seul regret pour les organisateurs : l'absence de la quasi totalité des tireurs invités de la grande ile et des Comores, bloqués à l'aéroport de Tananarive suite à l'annulation de leur vol.

[Un très grand merci à la Région Réunion, au Département Réunion, à la commune de Saint-Paul, à la commune du Port, au COJI (Comité organisateur des Jeux des Îles), à tous les bénévoles du Comité Régional de Canne de Combat et de Bâton Réunion, et à tous les sponsors qui apparaissent sur l’affiche de cette double compétition indianocéanique.]

Source : http://www.clicanoo.re/486831-causes-communes.html


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